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Publié le 13-03-2022

Un bonheur éternel

C’est un véritable exploit qu’a réalisé Mathieu Burgaudeau sur la 6e étape de Paris-Nice. Le Vendéen s’est imposé pour la première fois chez les professionnels qui plus est sur une course World Tour.

Là où tout a basculé

Cette 6e étape de Paris-Nice s’est jouée dans la côte de Lascours située à neuf kilomètres d’Aubagne. C’est ici que Mathieu Burgaudeau a décidé de forcer son destin en plaçant une attaque foudroyante. A partir de ce moment-là, le Noirmoutrin s’offre un véritable mano à mano avec le peloton emmené par les équipes de sprinteurs. L’écart a grimpé à 20 » à quatre kilomètres de l’arrivée. Mais il était déjà réduit de moitié à deux bornes du but, sous l’effet d’un vent défavorable. L’espoir s’emblait infime au moment de passer la flamme rouge.

La délivrance

En voyant l’avant-garde du paquet se rapprocher dangereusement, l’ultime kilomètre était sans aucun doute le plus long de toute sa jeune carrière. Au bout d’un finish irrespirable, Burgaudeau parvient finalement a conservé une poignée de mètres d’avance à peine sur la ligne, pour lever les bras devant Mads Pedersen et Wout van Aert. La délivrance ! Une fois la ligne franchie, il a laissé éclater son soulagement avant de s’écrouler et d’être félicité par ses coéquipiers. Un bonheur éternel tout simplement.

Une première victoire qui en appelle d’autres

Depuis la fin de saison dernière, Mathieu Burgaudeau a passé un cap dans sa carrière. Ses derniers résultats montrent bien sa progression mais il ne manquait plus qu’à débloquer son palmarès. Pour Burgaudeau, cette première victoire restera particulièrement mémorable. C’est en costaud que le pur produit de la maison Bernaudeau, formé au CREPS de la Roche-sur-Yon et au Vendée U est allé la chercher.

La réaction du champion

« Je ne réalise pas encore. Ce n’était pas prévu que j’attaque dans le final. Je sentais que j’avais de bonnes jambes. Je ne voulais vraiment pas avoir de regrets. Trop de fois je ne me suis pas fait assez confiance. Je m’étais promis de ne pas me retourner et de rester concentrer sur mon effort. J’étais trop tenté de regarder dans la dernière courbe pour savoir où était situé le peloton. J’ai vu que j’avais la marge qu’il me fallait pour y aller. Puis j’ai tout donné. Je suis vraiment content. »

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