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Publié le 16-07-2021

Un vent de Classique souffle sur le Tour

La traversée des Landes de la 19e étape a été mouvementée. C’est sur un scénario de Classique que Matej Mohoric s’est imposé à Libourne après s’être débarrassé de ses compères d’échappée où figurait Anthony Turgis.

Une échappée conséquente

Dans un premier temps, c’est un groupe de 5 coureurs qui se porte vers l’avant. Mais cette situation ne convient pas à tout le monde. En effet, des mouvements de contre-attaque se dessinent dès le kilomètre 70. C’est finalement un attroupement volumineux de 20 coureurs réunis qui prend peu à peu ses distances avec le peloton. On retrouve à l’avant des habitués aux Classiques : Dylan Theuns, Davide Ballerini, Christophe Laporte, Sylvan Dillier, Matej Mohoric ou encore Anthony Turgis pour représenter le Team.

Après un joli bras de fer, ce dernier laisse filer l’échappée. L’écart en leur faveur franchit la barre des 10 minutes en approchant des 50 derniers kilomètres de course. La gagne va donc se jouer dans ce groupe de tête.

Mohoric bis repetita

A 43km du but, les hostilités sont déclenchées. Les attaques pleuvent les unes après les autres. Mais c’est Matej Mohoric qui s’isole significativement à 26 kilomètres de Libourne. Les rescapés de l’échappée ne reverront jamais le coureur slovène qui s’envole vers un second succès sur cette 108e édition. Sur le modèle de sa victoire au Creusot pour la plus longue étape du Tour, il a de nouveau tenu en respect ses poursuivants pour finir en solitaire. Il s’agit là de la 5e étape remportée par un Slovène cette année.

Du côté du Team TotalEnergies, Anthony Turgis a plusieurs fois tenté de prendre quelques longueurs d’avance, sans réussite. Il décroche finalement une nouvelle 9e place après celles déjà acquises lors des étapes 3 et 10.

« Quand on se retrouve avec des costauds, on n’a pas le droit à l’erreur. On a laissé une seconde à Mohoric, il en a profité. Ensuite c’est le jeu du chat et la souris. Il faut bien courir et être dans les bonnes vagues pour en garder un maximum. Il faut attendre le bon moment. A la fin, le groupe s’est cassé. Je n’étais pas dans la meilleure position pour entamer le sprint, mais j’ai fait ce que je pouvais »