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Publié le 20-07-2021

Tour de France : clap de fin

La 108e édition s’est achevée ce dimanche par la victoire de Wout Van Aert sur les Champs-Elysées. Tadej Pogacar a de son côté célébré son deuxième sacre d’affilée.

Tadej Pogacar savoure son doublé

Comme le veut la tradition, les premiers kilomètres de la dernière étape sont propices aux célébrations. On pense plus aux coupes de champagne qu’à la course en elle-même. Cette année encore, c’est Tadej Pogacar et ses coéquipiers qui sont sous le feu des projecteurs. A 22 ans, le champion slovène conserve sa couronne de leader du classement général, mais aussi de la montagne et du meilleur jeune.

Anthony Turgis pas à la fête

En arrivant sur la plus belle avenue du monde, la course reprend ses droits. Nombreux sont ceux à avoir jeté leurs dernières forces dans des tentatives d’échappées. Mais sans surprise, les 142 coureurs encore en course se sont départagés dans un sprint massif après avoir repris le trio de tête dans le dernier tour. Parfaitement emmené par Mike Teunissen, Wout van Aert a fait parler sa puissance pour régler le sprint et s’imposer pour la troisième fois sur ce Tour de France. Le Belge devance Jasper Philipsen et Mark Cavendish. Le maillot vert ne deviendra donc pas l’unique recordman de victoires sur le Tour de France cette année.

Malade depuis la veille au soir, Anthony Turgis n’a malheureusement pas pu se mêler à la bagarre finale. Le Francilien qui a décroché trois top10 a tout de même tenu à prendre le départ de la 21e étape pour boucler son quatrième Tour de France.

Jean-René Bernaudeau, l’heure du bilan

Le Manager Général du Team TotalEnergies dresse le bilan de sa formation :

« On conclut ce Tour avec quelque chose d’assez rare. Anthony Turgis était malade et termine loin derrière les autres. Je ne pense pas que dans l’histoire du Tour on ait déjà vu ça. On a eu une équipe combative qui n’a pas eu toutes les planètes alignées pour réussir. Mais sportivement, ils ont été à la hauteur. Mes coureurs se sont battus et n’ont pas subi. C’était un Tour hyper exigeant. On a fait des Classiques tous les jours. C’était très violent ! Il y a eu le froid, la pluie… Aujourd’hui, on peut dire qu’on est content d’être à Paris. J’ai également une pensée pour Edvald Boasson-Hagen. Maintenant, on a des points à travailler pour pouvoir espérer aller chercher une belle victoire dans les années à venir »