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Publié le 08-01-2016

Une année de vélo : les temps forts

Croire que le cyclisme professionnel se limite au grand barnum juilletiste qu’est le Tour de France serait une erreur. Une grave erreur. De janvier à octobre, il se passera plein de choses formidables pour l’équipe TotalEnergies, dont nous allons essayer de vous donner les grandes clés de lecture.

Janvier-Mars : cap sur le soleil

Le cycliste est comme un lézard : il recherche le soleil. C’est pourquoi durant les frais mois d’hiver, il s’en va rouler là où il fait chaud. Le Tour du Gabon, dès la mi-janvier, pour la note d’exotisme, et plusieurs courses dans le Sud de la France et en Espagne : Etoile de Bessèges, Tour de Provence, Ruta del Sol, la Méditerranéenne… ça a un côté estival, non ? Le cycliste tentera bien, début mars, un retour vers la capitale, mais c’est plus fort que lui : il redescendra vers le Sud ! Ça lui prendra une bonne semaine, c’est du 8 au 15 mars 2020, et ça s’appelle Paris-Nice. Fin mars, le peloton pointe son nez en Italie avec une classique mythique : Milan-San Remo.

Mars-Avril-Mai : le vent, la pluie, la boue

Comme pour punir les coureurs d’avoir fui la rigueur de l’hiver en s’exilant vers le Sud, le calendrier cycliste leur inflige au printemps une drôle de punition : il va leur proposer un arsenal de courses tout aussi exigeantes les unes que les autres. En Belgique, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Bretagne, dans le Nord, bref dans des coins pas forcément réputés pour leur climat sec et doux, les coureurs vont se disputer la victoire sur des chemins, des routes pavées, des murs à 15%, et bien entendu le plus souvent sous la pluie. Ces courses-là, ce sont les Classiques – et les semi-classiques, et quelques courses à étapes courtes. Ce sont des noms que vous connaissez comme Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège, Le Tour des Flandres, Les 4 jours de Dunkerque… C’est de l’effort, de la gadoue, des supporters passionnés. C’est exténuant, c’est un peu inhumain, et c’est somptueux.

Juin-Juillet-Août : les Grands Tours sous la chaleur

Et voilà qu’avec les beaux jours, les coureurs sont pris de l’envie de faire de grandes courses à étapes, et de passer trois semaines de suite à pédaler sur les routes des grands pays européens. Tour d’Italie (le Giro, en mai-juin), Tour de France (en juillet), Tour d’Espagne (la Vuelta, en août-septembre). Des trucs de titans, qui leur font avaler des milliers de kilomètres, grimper des cols impossibles, et qui font évidemment rêver le public, au bord de la route ou derrière les écrans. Quelques courses prestigieuses s’intercalent : le Critérium du Dauphiné, le Tour de Suisse, et bien sûr les Championnats de France (et tous les autres championnats nationaux) fin juin. Histoire d’avoir de beaux maillots de champions nationaux tout neufs pour le Tour.

Septembre-Octobre : la fin des grands rendez-vous

La saison tire à sa fin, mails il en reste quelques belles à gagner. La grande « classique des feuilles mortes », le Tour de Lombardie (et une autre qu’on aime beaucoup en France, le Paris-Tours), mais surtout, mi-octobre, les Championnats du Monde (en 2020 ils se courent en Suisse), qui offrent à leur vainqueur le droit de porter le superbe maillot arc-en-ciel la saison suivante.

Et après, c’est terminé : novembre et décembre, c’est pour un cycliste l’équivalent de juillet et août pour un salarié lambda. Veinards, non ?