Jean-René Bernaudeau
« Nous sommes impatients de démarrer la saison, qu’elle soit belle avec l’art et la manière... »
Alors que les classiques belges s’enchaînent en ce printemps, un autre front se prépare en France pour disputer la Route Adélie et Paris-Camembert. Thomas Voeckler est l’un des spécialistes de ces compétitions. Il aura l’expérience et le profil pour animer ces courses. A quelques heures du départ de la Route Adélie de Vitré, Thomas Voeckler a répondu à nos questions.
Ce sont des courses traditionnelles du programme français, que je connais depuis longtemps et que j’aime bien disputer. Je les connais par cœur, je les ai faites pas mal de fois depuis que je suis chez les pros. La Route Adélie et Paris-Camembert sont des points de repères dans ma saison et font partie du patrimoine français.
C’est vrai que Bryan est en forme et qu’il revient d’une très bonne manière après sa blessure. Ce sont des parcours qui nous conviennent. Je suppose que l’équipe va s’articuler autour de lui et ça nous permettra de mettre en place une tactique comme on a pu voir sur Cholet-Pays-de-Loire. Ça aurait pu fonctionner sans un peu de malchance.
C’est un très bon bilan ! Que ce soit à titre personnel ou collectif, c’est peut-être même mieux que ce qu’on espérait. Pourvu que ça dure ! Il y a des résultats un peu partout, même hier avec Sylvain qui termine 5e des 3 Jours de La Panne, ou avec Bryan qui a terminé à la deuxième place d’A Travers La Flandre. Au-delà des victoires, c’est surtout le comportement d’ensemble. C’est vrai aussi qu’on a eu des bonnes nouvelles ces derniers temps en termes d’invitations, notamment celle du Tour de France. Ce n’est pas négligeable non plus. A nous d’en être dignes. Mais le vrai bilan se fera mi-octobre, il ne faut pas se relâcher.