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Publié le 01-04-2016

Classiques françaises : 3 questions à Thomas Voeckler

Alors que les classiques belges s’enchaînent en ce printemps, un autre front se prépare en France pour disputer la Route Adélie et Paris-Camembert. Thomas Voeckler est l’un des spécialistes de ces compétitions. Il aura l’expérience et le profil pour animer ces courses. A quelques heures du départ de la Route Adélie de Vitré, Thomas Voeckler a répondu à nos questions.

Thomas, les classiques Belges sont des courses plutôt médiatisées par rapport à la Route adélie et Paris-Camembert que tu vas courir ce week-end. Que représentent ces courses françaises pour toi ?

Ce sont des courses traditionnelles du programme français, que je connais depuis longtemps et que j’aime bien disputer. Je les connais par cœur, je les ai faites pas mal de fois depuis que je suis chez les pros. La Route Adélie et Paris-Camembert sont des points de repères dans ma saison et font partie du patrimoine français.

Bryan Coquard a remporté Paris-Camembert en 2014. L’objectif, c’est une victoire dans le week-end ?

C’est vrai que Bryan est en forme et qu’il revient d’une très bonne manière après sa blessure. Ce sont des parcours qui nous conviennent. Je suppose que l’équipe va s’articuler autour de lui et ça nous permettra de mettre en place une tactique comme on a pu voir sur Cholet-Pays-de-Loire. Ça aurait pu fonctionner sans un peu de malchance.

Quel bilan tires-tu de ce premier tiers de saison ?

C’est un très bon bilan ! Que ce soit à titre personnel ou collectif, c’est peut-être même mieux que ce qu’on espérait. Pourvu que ça dure ! Il y a des résultats un peu partout, même hier avec Sylvain qui termine 5e  des 3 Jours de La Panne, ou avec Bryan qui a terminé à la deuxième place d’A Travers La Flandre. Au-delà des victoires, c’est surtout le comportement d’ensemble. C’est vrai aussi qu’on a eu des bonnes nouvelles ces derniers temps en termes d’invitations, notamment celle du Tour de France. Ce n’est pas négligeable non plus. A nous d’en être dignes. Mais le vrai bilan se fera mi-octobre, il ne faut pas se relâcher.