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Publié le 01-02-2019

Calmejane se confie avant La Marseillaise !

L’Albigeois reprend les courses ce dimanche avec le Grand Prix de La Marseillaise et compte bien faire des étincelles.

Une très forte motivation.

À l’aube de cette nouvelle saison, Lilian Calmejane ressent les mêmes frissons qu’un cadet à l’idée d’accrocher son dossard, de porter un maillot flambant neuf, et de tester sa progression, son état de forme, face à de nombreux adversaires. « Le sentiment qui domine à l’heure de la rentrée des classes, c’est l’excitation ! J’ai hâte de mettre un dossard sur mon maillot et de me confronter à l’adversité. J’ai travaillé dur, comme chaque hiver, pour répondre présent d’entrée de jeu. Je n’ai pas de doutes sur ma condition même si l’on ne sait jamais trop avec certitude au départ comment on va être par rapport à nos rivaux. » Et pour commencer sa saison, quoi de mieux pour lui que de démarrer avec le Grand Prix de La Marseillaise, où il a terminé 3e les deux dernières années. Les routes autour de Marseille, il les connaît. Il se réserve le droit de rêver à un premier succès dans sa saison. « C’est ma 4e saison chez les pros et ma 4e reprise sur cette course. Je la connais par coeur et je sais qu’elle se joue souvent au sprint en petit comité. La route des crêtes est le juge de paix mais trop loin de l’arrivée pour arriver seul. Cela fait 2 ans d’affilée que je termine 3e, je crois que je connais le secret pour gagner mais j’ai toujours été dominé au sprint par plus fort… »

Un parcours taillé pour Calmej’ ?

Vainqueur sur le Tour de France et le Tour d’Espagne, Lilian Calmejane aime lorsque la course est dure, lorsqu’elle ne laisse pas beaucoup de répit aux coureurs, lorsqu’elle se fait « à la pédale ». La Marseillaise fait partie de ces épreuves où les difficultés s’enchaînent, où il faut du jus pour répondre présent au bon moment et basculer avec le groupe de tête. Toutefois, selon la force du vent, la course peut convenir à différents types de coureurs, c’est ce que nous explique Lilian. « C’est un parcours pour puncheur-grimpeur lorsque la course n’est pas trop venteuse et il devient presque puncheur-sprinteur si le mistral est fort comme ce sera le cas dimanche. Cette course me convient, car elle est très difficile mais les côtes ne sont jamais plus longues que 20 minutes. » Dans ce contexte, les principaux rivaux de Lilian sont connus pour la victoire sur La Marseillaise. « Les principaux concurrents sont les hommes en forme du moment. Je me méfie forcément des deux vainqueurs sortants qui sont très talentueux et surtout rapides en cas d’arrivée en petit comité (Geniez et Vichot). »