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Publié le 07-04-2021

Anthony Turgis, l’homme fort des Classiques

Cette saison, les Classiques flandriennes ont véritablement propulsé Anthony Turgis sur le devant de la scène. Ses grandes performances lui ont permis de se faire une place dans la cour des meilleurs Flahutes. Retour sur sa campagne belge mémorable.

La régularité avant tout

Pour démarrer sa campagne en Belgique, Anthony Turgis a participé au traditionnel week-end d’ouverture : Omloop Het Nieuwsblad et Kuurne-Bruxelles-Kuurne. A l’occasion de la première course de niveau World Tour de la saison du Team, le francilien a décroché la 15e place. Paradoxalement, personne n’aurait imaginé une seule seconde que ce bon résultat allait être le moins bon de sa campagne 2021. Le lendemain, il s’est brillamment mêlé au sprint final. Second à l’arrivée, il est seulement devancé par l’ancien Champion du Monde, Mads Pedersen. La saison est belle et bien lancée !

Après un Paris-Nice durant lequel il a su protéger Pierre Latour et un premier Monument réussi en Italie, Anthony a fait son retour en Belgique à la fin du mois de mars. L’enchaînement des épreuves est excellent pour le leader du Team qui a su monter en puissance au fur et à mesure des courses : 12e de l’E3 Saxo Bank Classic, 9e de Gent-Wevelgem, 8e d’A Travers la Flandre avant l’apogée sur le Tour des Flandres. Quelle régularité !

Dans la cour des grands

Dimanche dernier, la planète sport avait les yeux rivés sur la Belgique. Le Tour des Flandres est pour beaucoup, la plus belle course du calendrier. L’enchaînement des secteurs pavés et des monts, tous plus mythiques les uns que les autres a rendu ce Monument, historique. Tous les meilleurs Flahutes rêvent de le remporter (ce n’est pas Niki Terpstra qui vous dira le contraire).

C’est avec le couteau entre les dents et une motivation sans faille qu’Anthony et ses coéquipiers ont couru sur ce parcours exigeant. En tant qu’outsider, le natif de Bourg-la-Reine a démontré toute sa force et son talent. Grâce au gros travail de ses équipiers et ses coups de pédales puissants, il a su tenir tête aux Alaphilippe, Van der Poel, Wout Van Aert et bien d’autres champions.

Même si la victoire est revenue à Kasper Asgreen, à 26 ans, Anthony a fait vibrer tous les français. Avec sa forme actuelle et la force du groupe de Dominique Arnould (Directeur Sportif), il peut espérer décrocher une voir plusieurs magnifiques victoires dans les années à venir. Peut-on se permettre de rêver de Paris-Roubaix reporté au 3 octobre prochain ? Seul l’avenir nous le dira.