Sprinteur du Team TotalEnergies, Thomas Boudat a le beau rôle quand tout va bien. Mais lorsque la victoire lui échappe, la confiance en prend un coup. Quel soulagement donc pour Thomas Boudat, après un gros travail cet hiver, d’enfin lever les bras en Belgique.
Un sprinteur qui doute
Lorsqu’un sprinteur commence à se poser des questions, forcément son sprint est moins fluide. Thomas Boudat n’a pas échappé à ces moments de doute cette saison.
« Je commençais vraiment à douter et ça m’inquiétait vraiment car je pensais avoir la poisse ! Dans le cyclisme et dans le sport de haut niveau quand tout va bien il n’y a pas de soucis mais quand la victoire se fait attendre alors que tu fais beaucoup de sacrifices sur et en dehors du vélo ce n’est pas pareil . Heureusement que je suis bien entouré et que mes proches ont toujours cru en moi ! C’est un réel avantage. »
Une course de mouvement en Belgique
Même s’il gagne des sprints massifs chez les professionnels, Thomas a la capacité de briller lorsque la course s’intensifie. « C’est vrai que j’arrive souvent à tirer mon épingle du jeu quand la course est difficile , c’est plus facile pour se placer et ça se fait plus « à la jambe » . Sur des sprints massifs beaucoup plus de facteurs entrent en ligne de compte notamment le placement à l’approche du sprint. Je n’ai pas de préférence en particulier, j’essaie de m’adapter en fonction de ce qu’on me propose et d’aller chercher le meilleur résultat possible. »
Objectif : les championnats de France
« Mes prochains objectifs sur route vont arriver rapidement , je vais participer au tour de Suisse mi juin. Cette année le parcours est vraiment très sélectif , j’espère qu’il y aura des opportunités pour les sprinters dans la semaine . Ensuite il sera temps de se focaliser sur les championnats de France qui se dérouleront sur le circuit de Loire Atlantique. C’est une course que j’affectionne mais où je n’ai jamais réussi à briller donc j’espère conjurer le mauvais sort ! »
Une progression constante
Boum Boum, le surnom de Thomas, prend le temps de remercier ses entraîneurs, qui lui ont permi de progresser cette saison. « Je pense que je progresse de façon régulière tous les ans, après sur ce début de saison c’est difficile de le voir car je n’ai pas fait de course au plus haut niveau jusque là. Et c’est vraiment dans ces courses là qu’on passe des caps. Dans tous les cas avec l’arrivée d’Alexis dans l’équipe je travaille différemment et je sens que je progresse petit a petit. On commence à se comprendre et à savoir comment répartir le travail et les courses. C’est aussi pour ça que j’avais une grosse frustration aussi. Je voyais que je progressais mais que malgré tout je ne gagnais pas… » On lui souhaite de lever les bras à nouveau cette saison.