Au lendemain de la première journée de repos, cette 11e étape du Tour de France avait de quoi donner des idées aux coureurs les plus offensifs du peloton avec son profil accidenté. Fidèle au rythme effréné de cette première semaine, la course est repartie sur les chapeaux de roue dès le kilomètre zéro.
Pendant plus de 70 kilomètres, les coureurs du Team TotalEnergies n’ont cessé de tenter leur chance pour intégrer l’échappée du jour. Mattéo, Alexandre, Anthony puis Thomas ont successivement tenté de faire la différence. Finalement, c’est Mathieu Burgaudeau, notre Vendéen, qui parvient à prendre le bon wagon.
Une fois à l’avant, un long bras de fer s’est engagé avec le peloton, sans relâche. Pendant plus de deux heures, l’écart ne parvient pas à se stabiliser, et le peloton à recoller. L’échappée ira au bout.
Il fallait réaliser un véritable exploit pour intégrer ce groupe d’attaquants aujourd’hui, et Mathieu l’a fait. Parmi les dix hommes de tête, répartis en deux groupes, il était le seul représentant d’une formation française. Un effort salué à sa juste valeur.
Le dénouement de cette étape folle s’est joué dans la côte de Pech David. Dans cette montée exigeante, seuls deux coureurs parviennent à faire la différence, tandis que Mathieu Van Der Poel s’échappe à contretemps. Notre Mathieu, auteur d’une montée solide, dispute alors la 4e place au sein d’un groupe d’hommes forts. Il termine finalement 8e de l’étape à Toulouse.
Une belle performance, qui souligne une nouvelle fois l’envie et la combativité de Mathieu, régulièrement à l’attaque depuis le départ.
Derrière, le peloton maillot jaune franchit la ligne avec plus de 3 minutes de retard. Jordan Jegat, opportuniste, s’adjuge la 3e place de ce groupe et termine 13e de l’étape.
