En 2018, Axel Journiaux et Simon Sellier passeront un cap en portant le maillot TotalEnergies de TotalEnergies. Issus de notre réserve professionnelle, le Vendée U, ils espèrent marcher sur les traces de Lilian Calmejane, notamment vainqueur d’étape sur le Tour de France 2017. Ils ont répondu à nos questions, quelques semaines avant de clôturer leur dernière saison chez les amateurs.
En arrivant au Vendée U, vous pensiez forcément à passer un jour professionnel chez TotalEnergies. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Simon Sellier : Ça devient forcément l’objectif quand tu arrives au Vendée U : c’est la suite logique. Après ce n’est pas forcément simple, il y a un vrai palier à franchir entre les amateurs et les pros. C’est un super sentiment de se dire qu’on a réussi à passer ce cap !
Axel Journiaux : Au départ, je venais au Vendée U pour m’épanouir dans cette équipe, je ne pensais pas forcément passer professionnel en 2018. Devenir pro, c’est un peu une surprise, mais aussi une confirmation du bon déroulement de ma saison. Je ne m’y attendais pas particulièrement.
Simon, tu as été stagiaire en 2015 et 2016… J’imagine que ça n’a pas été totalement une surprise non plus.
Simon : Oui et non. On espère toujours mais entre espérer et la réalité, ce sont deux choses différentes ! On attend toujours avec impatience ce fameux coup de téléphone de Jean-René (Bernaudeau)… Et puis un jour… cela arrive !
Axel, pour toi c’est différent, tu es arrivé en 2016 au Vendée U. Avais-tu comme objectif de rejoindre TotalEnergies en 2018 ?
Axel : Effectivement, je n’ai pas été stagiaire chez TotalEnergies, mais je l’ai été en 2014 pour l’équipe Bretagne Séché Environnement. Je pense que cela a pesé dans la balance, parce que j’ai déjà connu une structure professionnelle. Je fais aussi régulièrement des courses avec les professionnels quand je suis sélectionné en Equipe de France.
L’avantage aussi avec le Vendée U c’est qu’on connaît le staff et les coureurs, je n’arrive pas dans l’inconnu.
Comment vous définiriez-vous en tant que coureur ?
Simon : Je me définirais plus comme un puncheur/sprinteur. Un peu dans le même registre qu’un Romain Cardis, même s’il va plus vite que moi au sprint.
Axel : C’est une question difficile mais je pense plutôt être un baroudeur. J’apprécie vraiment être à l’avant et je me débrouille bien dans les bosses… pas trop longues. Si je devais m’identifier à un coureur de l’équipe je dirais Perrig Quéméneur. Sa carrière est exemplaire.
Comment vous envisagez cette saison en tant que néo-pro ?
Simon : Je n’ai pas encore d’ambitions bien précises, si ce n’est l’envie de bien faire et de prendre du plaisir. Je vais travailler au mieux pour l’équipe et j’aurais à cœur d’apprendre toute la saison.
Axel : J’ai vraiment hâte de découvrir le monde dans lequel je vais arriver, mais je ne me mets pas la pression. Je veux seulement faire une belle année et faire du mieux que je peux pour aider l’équipe.